Projets de recherche

256 résultats

Porteur: A. THIAW

Porteur: Abdou Ka

Porteur: S. Thiam


Résumé:

Cette présente recherche vise à faire une contribution pour le Sénégal à au développement d’outils et de méthodes leur permettant de mieux apprécier l’impact des actions de séquestration du carbone dans le domaine du changement climatique. Objectifs spécifiques Pour atteindre cet objectif global, quatre objectifs spécifiques sont à satisfaire : • Recenser et évaluer les domaines pertinents de séquestration de carbone dans les terroirs villageois ; • Faire l’inventaire des interventions des programmes de développement dans le cadre de l’adaptation et l’atténuation des changements climatiques; • Etudier et analyser les stratégies d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques développées par les populations rurales dans les terroirs villageois; • Faire des propositions d’approches et de stratégies pour optimiser les interventions des programmes et projets de développement.

Porteur: M.D. MBOW


Résumé:

Cette proposition de recherche consiste à étudier l’héritage culturel de chaque concession ou grande famille peule1 selon l’inventaire plus ou moins exhaustif. La zone géographique où se déroule la mise en œuvre de l’activité de recherche est la région naturelle du Ferlo*. De par sa position centrale, Widou Thiengholy2 est choisi comme site de campement pendant la durée des recherches de terrain. Le Ferlo est une zone qui, dans le passé, avait une végétation abondante favorable aux activités pastorales. Aujourd’hui, cette partie du Sénégal est confrontée à une sécheresse endémique générant des problèmes d’eau dix mois sur douze. Le Plan Régional de Développement Intégré (PRDI) de Saint-Louis de 2000-2005 enseigne que « bien avant l’indépendance, ce milieu naturel connaissait une pluviométrie conséquente. Ce qui faisait que des éleveurs conduisaient leurs troupeaux à Widou pendant la période hivernale et y restaient pour les besoins de pâturage et de breuvage du bétail jusqu’au tarissement des mares, c’est-à-dire jusqu’à la période de soudure qui correspond à la veille de la prochaine saison des pluies. La sédentarisation dans la zone est un long processus initié par les saisonniers de jadis. Ce sont ces derniers qui y ont installé les premiers campements au milieu des années cinquante avec la création du premier forage réalisé en 1954. Le village de Widou fut fondé en 1955, un an après la mise en service du forage ». La région naturelle du Ferlo s’étale, pour l’essentiel de sa superficie, dans les départements de Linguère et Ranérou situés respectivement dans les régions de Louga et Matam. Cette aire géographique est assez largement représentative du pastoralisme, activité principale des peuls. L’objectif général de l’étude est de contribuer à mieux connaitre les différentes familles peules et leur patrimoine cognitif. La description des pratiques sociales communautaires de la cible complètera l’approche en termes de production d’un document qui édifiera sur la culture peule et son impact sur l’environnement.

Porteur: I. Ndoye


Résumé:

Ce projet fait appel à des approches écologiques, phylogénétiques, biochimiques, physiologiques, moléculaires et agronomiques et à plusieurs disciplines (biologie végétale, microbiologie, sciences du sol) en s’appuyant sur une palette de compétences disponibles dans l’équipe, autour du développement d’une thématique scientifique commune à savoir « le rôle de la symbiose mycorhizienne dans la gestion durable des éco- et agrosystèmes tropicaux ». Ce projet de recherche aura comme objectif principal d’optimiser les approches scientifiques et techniques susceptibles d’être préconisées en fonction des caractéristiques du milieu pour valoriser le rôle du potentiel mycorhizien des sols en tant que composante biologique régissant la stabilité d’un écosystème et sa productivité. Il s’inscrit dans un ensemble d’activités et vise à utiliser la symbiose mycorhizienne en tant qu’outil d’ingénierie écologique pour optimiser la productivité des écosystèmes et des agrosystèmes en milieu tropical en vue de réhabiliter les sols dégradés et assurer la sécurité alimentaire dans un contexte de changements globaux. Dans ce projet, l’approche est de type communautaire et ce sujet d’actualité (conservation et valorisation de la biodiversité terrestre dans le cadre d’une agriculture à faibles apports d’intrants) permettra d’étendre le champ de compétences de cette équipe.

Porteur: A.L. Ndoye


Résumé:

Ce projet a pour objectif de trouver les meilleurs conditions de multiplication végétative in vitro d’Adansonia digitata et ceci à partir de différents types d'explants prélevés sur du matériel jeune (semis) puis sur du matériel âgée (pieds adultes) afin de tester leur réactivité et leur croissance en fonction des divers combinaisons hormonales adjointes aux milieux de culture. Le rajeunissement de cette espèce sera testé par la méthode du microgreffage en cascade, mis au point par Pliego-Alfaro & Murashige (1987) et Huang et al. (1992a, 1992b). Cette méthode a été utilisée avec succès pour rajeunir et cloner diverses espèces ligneuses (Danthu et al., 2001, 2002a, 2003). D’évaluer la diversité génétique des populations de baobabs dans divers écosystèmes du Sénégal

Porteur: A.A. Niang


Résumé:

Les leishmanioses posent de nos jours des problèmes de santé publique considérables allant des plaies cutanées qui se résorbent d’elles mêmes en passant par des atteintes muqueuses avec parfois des défigurations complètes jusqu'à des atteintes viscérales souvent mortelles. La sécheresse qui a sévit dans tout le pays depuis deux décennies a asséché les mares de la zone et a entraîné une déforestation. De plus, depuis cinq ans, des aménagements hydro agricoles sont construits dans la région entraînant des modifications écologiques récentes importantes avec des zones plus ou moins anthropisées. Il est ainsi plus qu’opportun d’étudier la situation épidémiologique des leishmanioses dans l’aire géographique du Ferlo et principalement la zone de la Grande muraille verte, et évaluer l’impact engendré par les modifications écologiques et environnementales.

Porteur: O Ndiaye


Résumé:

Le taux de croissance d'un arbre est fonction de sa surface foliaire, ce taux se divise également entre la partie aérienne et souterraine de l'arbre. Chez un arbre jeune, en raison de la faible surface foliaire, le taux absolu de biomasse et d'accumulation de carbone n'est pas très élevé. Chez un arbre âgé, la taille et la maladie commencent à affecter négativement la croissance qui est alors ralentie. Toutefois, au cours du stade de croissance d'un arbre sain et vigoureux, l'accumulation de la biomasse augmente avec l'âge. L'objectif du présent projet est de déterminer le taux de fixation du carbone par les arbres et arbustes des populations d’Acacia senegal (L) Willd suivant leur âge. Ceci permettra de connaître leur valeur en tant que puits de carbone ainsi que l’évolution de la quantité de carbone stockée en fonction de l’âge. Des études antérieures (Poupon, 1976 & Thiam, 2011) avaient permis de déterminer des modèles permettant d’évaluer la biomasse du gommier en utilisant soit les cernes de croissance pour le premier auteur, soit le diamètre du tronc à hauteur de la poitrine pour le second. Pour atteindre cet objectif principal, nous effectuerons une : • évaluation de la quantité de carbone accumulée par les populations d’Acacia senegal en fonction du diamètre du tronc à hauteurs de la poitrine (DHP), suivant deux gradients (nord-sud et est-ouest), • évaluation de la quantité de carbone stockée par ces populations en fonction du nombre de cernes de croissances, suivants les mêmes gradients, • comparaison de ces deux méthodes, • évaluation de l’âge des individus de ces populations, • corrélation entre l’âge et le carbone stocké.

Porteur: Deborah Goffner


Résumé:

Les études seront menées en parallèle sur les deux sites respectifs : dans le Ferlo au Sénégal et à Saria au Burkina Faso. Des réunions auront lieu très régulièrement entre les deux partenaires afin d’échanger les informations et les expériences. Ces projets viennent en soutien à un étudiant en M2R (Sénégal) et une étudiante en DEA (Burkina Faso). Au Sénégal, les travaux seront menés en collaboration étroite avec l’Agence de la Grande Muraille Verte ; au Burkina Faso, avec le Département Production Forestière de l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles. Les activités clés du projet comprennent : 1. Analyse détaillée des résultats issus des enquêtes ethnobotaniques pour retenir le choix des espèces à tester. Obtention de stock de graines (et plusieurs, si possible). Dans le cas du Burkina Faso, la récolte de graines en fonction de leur disponibilité sur le terrain. 2. Détermination le pourcentage de germination pour chaque espèce. Si nécessaire optimisation des protocoles de germination. A effectuer sur différentes lots de graines (si disponible) au laboratoire et en pépinières. 3. Description des jeunes plants: taux de survie, de croissance en hauteur et en diamètre au collet, susceptibilité éventuelle aux pathogènes, phénologie. 4. Etablissement des parcelles testes (saison humide 2013) aux champs (à deux dates de plantation : une en début de saison de pluie et l’autre au milieu) 5. Détermination du taux de survie aux champs (automne 2013) Conclusion : Cette étude rentre dans une démarche reliant les données issues de la recherche scientifique (i.e. enquêtes ethnobotaniques) en les rendant directement applicables pour réhabiliter deux types d’écosystèmes dégradés en Afrique de l’Ouest. Il s’agit du projet de la GMV au Sénégal et les terres dégradées (jachères, mines abandonnées) au Burkina Faso. Ce projet représente une action concrète pour consolider des compétences en ingénierie écologique dans deux pays africains sur le tracé de la GMV, en créant un ensemble d’actions bénéfiques à la fois pour l’homme et l’environnement.

Porteur: G GRUNDMANN


Résumé:

Les objectifs du projet sont : - Evaluer les modifications de la diversité bactérienne dans la rhizosphère au cours du développement des Balanites de la Grande muraille Verte et regarder si la diversité des communautés rhizosphériques tend vers des caractéristiques des communautés bactériennes trouvées sur des plants qui se sont naturellement développés dans le même sol. Prendre en compte l’apport microbien du compost de la pépinière. - Evaluer la structure et la composition des communautés en saison humide en comparaison avec la saison sèche. La structure particulière observée en saison sèche est elle modifiée ? - Définition de communautés : les taxons ubiquistes/rares, les traits écologiques des communautés (rank-abundance, frequency-abundancy) qui pourraient être indicateurs de stress ou d’adaptation des communautés. Suivi des communautés bactériennes pour identifier les perturbations éventuelles.

Porteur: M. Thiam


Résumé:

Les objectifs du projet sont: - D’étudier la structuration génétique des populations de G. nigeriae à l’échelle de l’Ouest de son aire de distribution (sud Mauritanie, nord Sénégal, ouest Mali), afin de tester les scénarios possibles de son invasion récente au Sénégal. - De décrire en détail la variabilité génétique de G. nigeriae à l’échelle des populations étudiées au Sénégal depuis la zone la plus anciennement colonisée (Vallée du fleuve) jusqu’au front de colonisation (vers 15° de latitude N), en passant par la zone GMV du Ferlo central. Cette étape sera indispensable pour préciser le sens de progression de G. nigeriae au Sénégal, et comprendre les modalités de sa dispersion, et par voie de conséquence, de sa redoutable capacité à envahir de nouveaux milieux. On testera à cette occasion l’hypothèse classique en génétique des populations qui postule que les fractions colonisatrices d’une espèce ne renferment qu’une partie de la variabilité génétique des populations sources (dérive génétique et/ou effet de fondation). - De tester si des lignées génétiques distinctes occupent les différents habitats (parcelles en défens, écotone et parcelles non protégées) de la zone de l’OHM, en lien éventuel avec des différences phénotypiques (caractéristiques cytogénétiques, biométriques etc.) ? La réponse à cette question permettra de montrer un éventuel couplage phénotype- génotype, (rarement mis en évidence dans les populations naturelles), et également de comprendre le mode de fonctionnement des sous-populations de cette région (flux d’individus et de gènes, connectivité des populations…).

Porteur: A.T. NDONG


Résumé:

La région sahélienne en Afrique septentrionale, correspond à une étroite bande de terre large de 500 à 700km, qui s'étend de l'Atlantique à la mer Rouge (Atlas, 1998). Elle est comprise entre les latitudes 15° et 20°N et les isohyètes 100 et 600mm, et couvre une superficie de 5,378 millions de km² (Akpo, 1990). Cette région se singularise du reste de l’Afrique par ses traits physiques et biologiques dont les principales caractéristiques sont l’aridité et la fragilité des écosystèmes. Au Sénégal, le sahel correspond à une zone appelée Ferlo ou zone sylvopastorale située au sud de la vallée. Divers études sur les dynamiques de peuplements végétaux menées dans cette zone sylvopastorale font mention ces dernières années, d’une dégradation progressive du couvert végétal. Ce problème se pose avec acuité surtout aux abords immédiats des forages aménagés dans le nord du Sénégal où l’on observe des auréoles de surfaces dans lesquelles la végétation tend, de plus en plus à disparaitre (LEHOUEROU 1977 ; BOUDET 1978 ; TOUTAIN et PIOT 1980 ; UNESCO-PNUE-FAO 1981; BARRAL 1982 ; WISPELAERE et NOEL1983 ; CHILD et al 1984). Certains auteurs expliquent la dégradation du couvert végétal sahélien par les sécheresses successives observées depuis 1973 et par l’aridification du climat (TOUTAIN et PIOT 1980 ; BREMAN ET KRUL 1983) ; d’autres contestent vigoureusement cette version et attribuent la dégradation au surpâturage. Selon ces derniers, les péjorations climatiques ne sont pas un fait nouveau dans l’histoire du Sahel, dans la mesure où des sécheresses sévères, comme celle de 1913-1914, n’ont pas fortement perturbé l’équilibre écologique local (LEHOUEROU 1977). Ainsi étudier l’histoire de la végétation dans cette zone pour connaitre l’origine de cette dégradation, nécessite que des séries paléoenvironnementales longues et bien datées soient étudiées. Or, jusqu’à présent seul le Lac de Guiers (J.L.SAOS et al 1981 et1982 ;A.M.LEZINE et al 1986, 1988 et 1989) situé dans la partie occidentale de notre zone d’étude, a fourni des séries palynologiques continues recoupant des sédiments d’âge holocènes. Les données palynologiques ont montrées qu’une modification paléogéographique a entrainée localement le développement de la mangrove à l’emplacement du Lac actuel durant le Nouakchottien, puis son remplacement par une végétation d’eau douce dans un environnement sahélien à l’holocène récent (LEZINE, 1986). A l’échelle régionale, de grandes variations ont affecté l’environnement végétal dans l’ensemble du bassin versant du Lac. (LEZINE et al. 1986) C’est ainsi que notre étude se propose de compléter les quelques recherches paléoécologiques menés au cours des années 80 et qui ont permis de reconstruire l’histoire paléoenvironnementale de ce secteur en fixant notamment la mise en place des conditions actuelles vers le début de notre ère. L’objectif principal de cette étude est de concourir à développer une approche de rétro-observation des dynamiques écologiques en zone sahélien et tout particulièrement sur le terrain de l’OHM (Observatoire Homme Milieux).) Cette approche d’histoire de l’environnement qui privilégie la prise en compte de la longue durée comme échelle de reconstitution des trajectoires environnementales a pour ambition de donner un cadre temporel élargi aux dynamiques actuellement observées et par conséquent, de faciliter les démarches de modélisations qui pourraient être amenées à se développer ultérieurement. Pour l’atteindre, nous nous sommes fixés des objectifs spécifiques à savoir : - L’étude d’enregistrements sédimentaires dans le lac de Guiers et dans les mares temporaires qui fera l’objet d’une analyse multi-proxy (trois proxys : pollens et spores, microfossiles non polliniques et particules carbonisées) permettant de document le dernier millénaire tout en analysant le contenu en particule carbonisées susceptible de donner lieu à une reconstitution du signal incendie. - La reconstruction de l’histoire du feu et de leurs impacts sur les écosystèmes à partir d’une étude antracologiques et/ou pédoantracologique d’enregistrement sédimentaire. - La détermination de l’état actuel des ressources végétales tout autour des mares temporaires et du lac de Giers à partir de relevés échantillonnés dans la zone d’étude.

Porteur: S Diatta


Résumé:

Dans la zone sahélienne, l’élevage est l’activité principale des populations. L’élevage, extensif, est de type traditionnel et l’alimentation des animaux est basée essentiellement sur les pâturages naturels. Le pâturage herbacé produit au cours de la courte période des pluies n’existe que pendant une partie de la saison sèche (AKPO et GROUZIS, 1996). L’insuffisance et l’irrégularité des pluies accentuent le déficit en fourrage herbacé. En complément pendant la longue saison sèche, les ligneux fourragers constituent un appoint alimentaire important. Pour satisfaire les besoins de plus en plus importants des populations, notamment celles de la zone de la Grande Muraille Verte (GMV), avec les possibilités actuelles du milieu, une liste d’espèces adaptées à la zone a été proposée parmi lesquelles nous avons repéré Maerua crassifolia. C’est est une espèce très appétée par les animaux domestiques, avec un fourrage d’extrême qualité. Les feuilles, riches en β-carotène (BERGE et HVEEM, 1992) et les fruits, qui constituent un excellent fourrage durant la saison sèche (ACHARD, BOULKACIM et GOURO, 1991), sont particulièrement des sources de protéines et d’éléments minéraux (LE HOUEROU, 1980). Les rameaux verts sont broutés par tous les animaux domestiques et sauvages. Il semble toutefois que les chevaux et les ânes n’en consomment pas ou très peu. Le chameau aime les fleurs. C’est une plante rustique, résistante au broutage (CISSE, 1980). Les fruits sont combustibles. Les feuilles très riches en calories sont utilisées en pharmacopées pour les coliques. Elles sont aussi mangées avec le couscous. L’écorce est utilisée contre la fièvre, la carie dentaire, ou pour purifier l’eau. Réduite en cendre, l’écorce est utilisée pour faire de la teinture noire (ARBONNIER, 2000). L’objectif général de ce projet est de caractériser les sols des populations à Maerua crassifolia identifiés dans les zones de Widou et Tessékéré.

Porteur: M. Sembene


Résumé:

L’objectif global de cette étude est d’analyser la bio-écologie, la variation et la structure génétique des populations de Sitophilus zeamaïs dans et en dehors de la zone de la grande muraille verte, en vue d’identifier clairement les possibilités d’interconnexion mais aussi d’isolement biologique. Il s’agira aussi d’étudier les événements démographiques qui ont probablement façonné la structuration génétique de ce ravageur. Ces investigations permettront, à termes, d’apporter des solutions dans la conservation du maïs, céréale de grande importance alimentaire et économique.

Porteur: Aliou Guisse


Résumé:

En Afrique, les fruitiers locaux ont une grande importance pour l’alimentation des populations locales et ont toujours fait l'objet d’exploitation sous forme de cueillette (Aubreville, 1950). Toute fois certaines espèces de cueillette ne sont pas comptabilisées dans le lot des plantes alimentaires et ne sont consommés que pendant la période de soudure ; et pourtant, leur importance du point de vue apport nutritionnel et en tant que source de revenus pour les populations pourrait être d’un appoint non négligeable (FAO, 2003). Sclérocarya birrea (A. Rich) est un végétal ligneux qui pousse naturellement en zone soudano sahélienne au Sénégal (Grouzis et Sicot 1980). Les mésocarpes des fruits sont sucés en période de soudure et les noix oléagineuses sont très peu exploitées. Très peu d’études se sont intéressées aux fruits de la plante. Leurs utilisations en industrie agroalimentaire et cosmétique sont également rares. C’est dans ce cadre que nous nous sommes intéressés à l’espèce Sclérocarya birrea (A. Rich) pour chercher à évaluer la valeur nutritive de ses fruits en tant qu’aliments de soudure. Dans ce présent travail, nous étudierons les caractéristiques physico-chimiques de la pulpe et des huiles.