Pas d'enregistrements
Sékouna Diatta
2018
Effets de l’arbre, de la topographie et du type d’aménagement des parcelles sur la banque de graines du sol de la Grande Muraille Verte du Sénégal : variation spatio-temporelle
stock
semencier
herbacées
relief
gestion
Grande Muraille Verte
Dans la zone de la Grande Muraille Verte (Ferlo, Sénégal) beaucoup d’études ont été menées sur la flore et la végétation ligneuses et herbacées mais peu ou pas sur le stock semencier du sol. Parmi les propriétés fonctionnelles des plantes figure leur capacité de persister à l’état de graine dans le sol pour former un stock ou une banque (seedbank). Les banques de graines sont classées en deux catégories. Elles sont dites « transitoires » lorsque la viabilité des graines n'excède pas un an (type I et II, sensu Thompson et Grime, 1979) ou « persistantes » lorsque cette viabilité dépasse une année (type III et IV). Les banques de graines peuvent ainsi constituer une véritable mémoire séminale des communautés végétales (Moore, 1980). Cette propriété peut évidemment être utilisée différemment pour la conservation biologique des espèces in situ. Selon Bakker et al., 1991), les graines transitoires jouent un rôle dans le maintien et l’extension de populations établies tandis que les graines persistantes peuvent conduire à la régénération de certaines populations après perturbations de milieux défavorables à leur expression.
Cette étude devrait permettre de connaitre la banque de graines du sol (importance et diversité), les effets du couvert ligneux, de la topographie et du type d’aménagement sur cette banque de graines du sol (importance et diversité) mais aussi les relations entre la banque de semence du sol et la strate herbacée (diversité et biomasse) dans la Grande Muraille Verte du Sénégal.
Ababacar Cisse
2018
Etude comparative des interactions invertébrés terrestres et espèces végétales à l’intérieur et à l’extérieur des parcelles de la grande Muraille Verte d'une savane sahélienne dégradée dans la région de Louga (Sénégal): écologie, systématique, Biomasse et
Caractérisation
invertébérs
systématique
écologie
impact
Grande Muraille Verte
espèces végétales
Aujourd'hui, la nécessité de restaurer les écosystèmes tout en les conservant s'impose. Ceci est particulièrement important pour le sahel où les écosystèmes sont fortement fragilisés ,dégradés et parfois de manière irréversible. Ainsi, la Grande Muraille Verte a pour ambition de redonner aux écosystèmes sahélo-sahariens une structure et une fonctionnalité permettant la production de ressources naturelles diverses et suffisantes pour une satisfaction durable des besoins des populations. Au Sénégal, les activités de reboisement et les aménagements d'infrastructures dans la région ciblée s'accompagnent nécessairement de perturbations du milieu. Les invertébrés, groupe important de la faune des sols tropicaux constituent un des modèles les plus intéressants pour la compréhension des changements attendus dans le milieu. Le comportement de cette macrofaune est très varié selon le groupe trophique et induit d’importantes modifications à la pédogenèse et la couverture végétale.
Les invertbrés dégradent la matière organique, participant ainsi à la destruction des écosystèmes. Ces différents effets des invertébrés sont liés à la quantité et à la qualité de la matière organique disponible.
En milieu sahélien semi-aride du Sénégal (Région de Louga), où les sols sont fortement dégradés se posent les questions de savoir :
La Biomassse dans les parcelles de la Grande Muraille Verte est-elle la même que celle présente hors des parcelles?
Quel est l'impact des invertébrés sur les espèces végétales ?
Quelle est la diversité spécifique de cette macrofaune de la Grande Muraille Verte?
Pour répondre à ces questions, nous envisageons, en zone sem-aride, de procéder à la caractérisation des invertébérs terrestres (inventaire des espèces, densité et biomasse) et à la mise en place d'une expérimentation pour étudier leur impact sur les espèces végétales. L'intérêt de ces études, au-delà de la connaissance nécessaire des invertébrés, est le développement de technologies simples, peu couteux, permettant la conservation des écosystèmes.
Le site de l'étude est le Ferlo, situé dans la région de Louga, département de Linguère, Sous-préfecture de Yang Yang, Commune de Téssékéré.
Papa Ibnou Ndiaye
2018
Impacts du projet de la « Grande Muraille Verte » dans la conservation des grands mammifères sauvages à Koyli Alpha (Ferlo, Sénégal)
Biodiversité
Grands mammifère
Conservation
Ferlo
Grande Muraille Verte
L'objectif général de ce projet est d'étudier les impacts du reboisement de la Grande Muraille Verte sur la faune sauvage dans la zone de Koyli Alpha (Nord, Sénégal). Cette étude fait suite à celle entamée en 2017 et qui nous a permis d'avoir un état des lieux sur les mammifères sauvages dans cette localité du Ferlo. À la suite d'enquêtes auprès des populations locales, d'observations directes et indirectes pendant la période comprise entre mars et novembre 2017, nous avons pu identifier les espèces disparues de la zone et celles qui restent encore. Nous avons identifié à ce jour une espèce de primate non humain : le Patas (Cercopithecus (Erythrocebus) patas), la Genette d’Europe (Genetta genetta), le Chat sauvage (Felis sylvestris), le lièvre du Cap (Lepus capensis), le Renard blond des sables (Vulpes pallida) et une espèce de Chacal (Canis sp.). La présence d’autres espèces comme le Ratel (Mellivora capensis) est suspect mais les études ultérieures nous permettront de voir plus clair. Nous prévoyons pour le projet proposé, de suivre deux individus de Patas avec des colliers GPS afin de déterminer l’utilisation du milieu par le groupe de singes. D’autres aspects écologiques comme les régimes alimentaires de ces animaux seront également abordés.
Ababacar Cisse
2018
Les végétaux utiles de l’Afrique saharienne : Ethnobotanique des espèces utilisées contre l’hypertension artérielle par les populations du tracé de la Grande Muraille Verte de la commune de téssékéré
Ethnobotanique
hypertension
Téssékéré
Grande Muraille Verte
L’hypertension artérielle (HTA) constitue l’une des premières causes de mortalité chez les deux sexes. On estime que cette maladie touche actuellement 26% de la population mondiale et pourrait atteindre 29% soit plus de 1,5 milliards d’individus en 2025. En Afrique subsaharienne la prévalence de l’hypertension varie entre 10 à 15%. Au Sénégal, la prévalence serait de 20 à 25%. Face à ces complications, nous avons besoin d’un traitement. L’objectif du traitement de l’HTA est d’assurer la prévention des complications cardiovasculaires en particulier : l’accident vasculaire cérébral et l’infarctus du myocarde. Le traitement antihypertenseur fait toujours appel aux mesures hygiéno-diététiques ; la correction des anomalies métaboliques associées (hypercholestérolémie, diabète) à différentes classes de médicaments. Mais pourquoi un traitement traditionnel à côté de cette pléthore de produits pharmaceutiques dont l’efficacité est confirmée depuis longtemps? Les infrastructures et le personnel sanitaires sont insuffisants. La médécine conventionnelle n’est accessible qu’à une catégorie privilégiée de la population. Les médicaments modernes de même que les frais d’hospitalisation sont chers et leur approvisionnement reste insuffisant. Vu le revenu modeste de la population surtout en milieu rural. Au Sénégal, les tradipraticiens assurent la couverture sanitaire de la population surtout au niveau rural. La médécine traditionnelle répond mieux à nos besoins puisse qu’elle a l’accès plus facile de nos populations (OMS, 2002). C’est donc un patrimoine culturel qui mérite d’être consolidé. Si non il serait regrettable au moment où les pays développés font recours à la phytothérapie que les pays africains se détournent de ce qui constitue pour eux un acquis.
Le site d’étude est la commune Téssékéré, situé dans la région de Louga, département de Linguère, sous préfecture de Yang Yang.