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Malick Mboup
2018
Adaptation et résilience des systèmes socio-économiques de Saint-Louis à l’aune de la brèche dans la Langue de Barbarie. Changements de statut des maraîchers et évolution foncière dans la zone du Gondiolais ?
Dans la région de Saint-Louis, l’agriculture est l’activité économique principale. Ses retombés économiques constituent, aujourd’hui, un enjeu de développement durable et de lutte contre la pauvreté en milieu rural et péri-urbain. Ses biens et services sont à la base de l’alimentation des milliers de personnes, et constituent une source de revenu pour les agriculteurs du Gandiolais et de la vallée du fleuve Sénégal. Ils sont aussi le gage du bon fonctionnement économique et de l'équilibre social et écologique de la région. Cependant, l’ouverture du canal de délestage en 2003 a permis certes de sauver la ville de Saint-Louis des inondations, mais elle a entraîné une modification importante de l’environnement global de la zone avec des répercussions négatives sur le fonctionnement des écosystèmes, une salinisation des nappes phréatiques et des terres agricoles des territoires limitrophes, le Gandiolais en particulier. Ces bouleversements écologiques constituent une menace sérieuse pour les activités agricoles de la zone particulièrement le maraîchage dans le Gandiolais, où il est source de revenus pour des centaines de familles. Face à cette situation de salinisation des terres agricoles, les stratégies visant à atténuer l’élargissement de la brèche, la salinisation des terres et des nappes phréatiques, l’adaptation des activités économiques, en particulier le maraîchage pour renforcer la résilience des territoires agricoles du Gandiolais, est devenu de plus en plus une nécessité pour la lutte contre la pauvreté et la désertification.
Talla Ramata
2018
Analyse dendrochronologique : Evaluation de la productivité primaire nette et de la quantité de carbone séquestrée par six (6) espèces ligneuses au Ferlo et impact du changement climatique.
Aly Diallo
2018
Caractérisation du peuplement ligneux et du sol des formations végétales de la réserve sylvopastorale des six forages et de la réserve de biosphère.
Ce projet propose d’étudier les caractéristiques du peuplement ligneux en fonction des différentes formations végétales identifiées lors d’une précédente étude dans la réserve sylvopastorale des six forages et dans la réserve de biosphère du Ferlo. Elle se base sur la méthode d’échantillonnage stratifiée de la végétation, sur la dendrométrie et sur l’étude des sols. L’échantillon étudié sera constitué de 80 relevés de végétation et de 16 profils pédologiques, à raison de 40 relevés de végétation et 8 profils par site. Les résultats attendus sont une meilleure connaissance de la structure et de la diversité floristique de chaque formation végétale. Leur variation en fonction du type de sol sera également établie. A l’heure actuelle où on parle de l’accord de Paris, de Lima et des COP, cette étude permettra d’évaluer les politiques de gestion afin de redéfinir les priorités de conservation en accord avec les exigences internationales de conservation de la biodiversité.
Kady Diatta
2018
CARACTERISATION ET VALORISATION DES FRUITS DE Boscia senegalensis (Pers.) Lam. ex. Poir. (CAPPARACEAE),, Grewia bicolor Juss. (TILIACEAE), Sclerocarya birrea (A. Rich) Hochst. (ANACARDIACEAE), ET DE Ziziphus mauritiana Lam. (RHAMNACEAE) DANS LE FERLO A
Résumé :
Jean-Luc Peiry
2018
DendroSahel-GMV 2
En février 2017, 4 dendromètres destinés à enregistrer la croissance horaire d'espèces arborées ont été installés sur 4 arbres de la parcelle expérimentale 2013 (4 km au SE de Widou Tiengoly, 2 balanitès et deux acacias sénégal équipés). Les enregistreurs fonctionnent depuis cette date et les premiers résultats de ces mesures ont été présentées lors du séminaire de restitution d'octobre 2017. Les données ont depuis été collectées une seconde fois en novembre 2017 et les équipements réinstallés pour poursuivre le suivi de la croissance. Cette première campagne de suivi a montré que : 1) la croissance ne se produit qu'une fois par an en lien avec la saison des pluies, une absence de croissance caractérisant la saison sèche ; 2) le signal de croissance est différent selon chaque individu (date de démarrage, rythme, date de fin), 3) l'accroissement de circonférence a varié de 1,5 à 4,5 cm/an selon les individus. Ces résultats sont déterminants pour envisager et mieux comprendre le lien existant entre la croissance radiale des arbres et la variabilité pluviométrique (dendroclimatologie). L'objectif de ce second volet de DendroSahel est de compléter l'équipement en place par l'achat de 5 nouveaux dendromètres qui serviront à compléter l'équipement des acacias (+1), des balanitès (+1) et de 3 sclerocarias de la parcelle 2013 (ces trois espèces ont fait l'objet d'un échantillonnage et des études dendrochronologiques sont en cours), de financer des missions de terrain, et de traiter les informations recueillies.
Diara Sylla
2018
Dynamique de l'occupation du sol dans la Réserve de Biosphère du Ferlode 1965 à 2017
Ce présent projet vise à évaluer l'impact des changements globaux (changements climatiques et activités anthropiques) sur la dynamique de l'occupation du sol. Il se sert des techniques de télédétection et de systèmes d'information géographique pour établir la carte de l'occupation du sol de 2017 et celle de 1965 et les proportions de chaques types d'occupation du sol. La comparaison de ces proportions en 2017 et en 1965 va permettre d'établir la carte des changements et la matrice de transition. Les résultats obtenus permettront d'une part à connaitre la réponse de la végétation suite aux perturbations mais aussi aider à améliorer les plans dee gestionpour une meilleure conservation des écosystèmes.
Eric Sylvain Badji
2018
Dynamique de la strate herbacée et caractérisation des sols le long du tracé de la Grande Muraille verte au Ferlo.
Le Ferlo, comme la plupart des zones semi-arides de l’Afrique occidentale, est affecté par les séries de sécheresses des années 70 et 80 et par la forte variabilité spatio-temporelle des précipitations et de leur distribution. Ces perturbations ont, à elles seules, ou combinées à d’autres facteurs (anthropiques, etc.), engendré d’importantes fluctuations de la composition botanique et de la production végétale (Breman et De Ridder, 1991) et conditionnent ainsi la dynamique des parcours sahéliens (Ndiaye, 2015). Ces derniers, qui sont des écosystèmes naturels où coexistent une végétation herbacée continue et une strate ligneuse plus ou moins discontinue (Akpo et al., 2000), jouent un rôle économique important sur le plan agro-sylvo-pastoral. Ils constituent, à travers sa composante herbacée, la base de l’alimentation des ruminants domestiques (Grouzis, 1988 ; Grouzis et al., 1991 ; Akpo et al., 2003, ; Akpo, 1990, 1992). Ces écosystèmes naturels, sous l’effet combiné de la sécheresse, de la forte variabilité de la pluviosité et de la pression d’exploitation, connaissent une dégradation accrue qui se manifeste par une modification de sa structure (distribution horizontale, verticale, composition floristique, richesse et diversité spécifique de la végétation), de son fonctionnement (phytomasse) et des systèmes de production, accentuant ainsi la vulnérabilité des populations locales (Ndiaye, 2015). Face à ce contexte, la Grande muraille verte (GMV), ou Initiative Grande muraille verte pour le Sahara et le Sahel, est lancée pour affronter les effets préjudiciables tant socio-économiques qu'environnementaux de la dégradation des terres et de la désertification dans le Sahara et le Sahel (Dia et al, 2017). C’est dans ce cadre que s’inscrit cette étude qui vise à caractériser la végétation herbacée et les sols dans les périmètres mise en défens en rapport avec les activités de la grande muraille verte. D’autre part de faire cette caractérisation en fonction de la variabilité des précipitations dans la zone du Ferlo. Le suivi de la dynamique de la végétation herbacée sera effectué sur trois sites (Koyli Alpha, Widou Thiengoly et Ranérou) suivant un gradient de précipitations croissant. La méthode dite “du double mètre” (Daget et Poissonnet, 1971) sera utilisée. Cette méthode est une adaptation de la méthode des «points quadrats» mise au point en Nouvelle Zélande par Levy et Madden en 1933. Les données recueillies permettront de déterminer d’une part d’apprécier les tendances évolutives de la végétation herbacée dans les conditions de mise en défens et d’autre part d’évaluer cette évolution en fonctions des précipitations.
Tamsire Samb
2018
Dynamique des nids épigés de termites et interactions avec les composantes du milieu dans les parcelles de reboisement de la grande muraille verte (Sénégal).
Les termites, extrêmement abondants dans les zones subsahariennes, constituent un modèle particulièrement intéressant et original pour approfondir l'étude de la gestion des agro-systèmes tropicaux. Ils édifient des nids de nature et d‘aspect très divers. En plus de leurs besoins alimentaires importants, les termites ont des besoins en eau et en matériaux fins de type argileux. Ils consomment une grande part de la productivité végétale, mais ils favorisent plus souvent la minéralisation des débris végétaux que leur humification. Tous les termites ont une action plus ou moins importante dans la dégradation et l‘humification des matériaux végétaux dont ils se nourrissent. Ils participent à l’aération du sol de par leurs galeries.Les remontées de matériaux et les apports alimentaires déterminent un enrichissement chimique des termitières.
Sékouna Diatta
2018
Effets de l’arbre, de la topographie et du type d’aménagement des parcelles sur la banque de graines du sol de la Grande Muraille Verte du Sénégal : variation spatio-temporelle
Dans la zone de la Grande Muraille Verte (Ferlo, Sénégal) beaucoup d’études ont été menées sur la flore et la végétation ligneuses et herbacées mais peu ou pas sur le stock semencier du sol. Parmi les propriétés fonctionnelles des plantes figure leur capacité de persister à l’état de graine dans le sol pour former un stock ou une banque (seedbank). Les banques de graines sont classées en deux catégories. Elles sont dites « transitoires » lorsque la viabilité des graines n'excède pas un an (type I et II, sensu Thompson et Grime, 1979) ou « persistantes » lorsque cette viabilité dépasse une année (type III et IV). Les banques de graines peuvent ainsi constituer une véritable mémoire séminale des communautés végétales (Moore, 1980). Cette propriété peut évidemment être utilisée différemment pour la conservation biologique des espèces in situ. Selon Bakker et al., 1991), les graines transitoires jouent un rôle dans le maintien et l’extension de populations établies tandis que les graines persistantes peuvent conduire à la régénération de certaines populations après perturbations de milieux défavorables à leur expression.
Talla Ramata
2018
Estimation de la Productivité Primaire Nette (PPN) et Evaluation de la quantité de carbone stockée par deux (2) espèces ligneuses (Sclerocarya birrea et Boscia senegalensis) au Ferlo
Les changements environnementaux impliquent une redéfinition et un élargissement des services éco-systémiques rendus par les forêts, tout en visant la durabilité de leur gestion (Bontemps et al,.2012).
