Projets de recherche
275 résultats
Porteur: Didier Galop
Porteur: L Gueye
Porteur: K Niang
Porteur: M.B. Sagna
Porteur: A. THIAW
Porteur: Abdou Ka
Porteur: S. Thiam
Résumé:
Cette présente recherche vise à faire une contribution pour le Sénégal à au développement d’outils et de méthodes leur permettant de mieux apprécier l’impact des actions de séquestration du carbone dans le domaine du changement climatique. Objectifs spécifiques Pour atteindre cet objectif global, quatre objectifs spécifiques sont à satisfaire : • Recenser et évaluer les domaines pertinents de séquestration de carbone dans les terroirs villageois ; • Faire l’inventaire des interventions des programmes de développement dans le cadre de l’adaptation et l’atténuation des changements climatiques; • Etudier et analyser les stratégies d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques développées par les populations rurales dans les terroirs villageois; • Faire des propositions d’approches et de stratégies pour optimiser les interventions des programmes et projets de développement.
Porteur: M.D. MBOW
Résumé:
Cette proposition de recherche consiste à étudier l’héritage culturel de chaque concession ou grande famille peule1 selon l’inventaire plus ou moins exhaustif. La zone géographique où se déroule la mise en œuvre de l’activité de recherche est la région naturelle du Ferlo*. De par sa position centrale, Widou Thiengholy2 est choisi comme site de campement pendant la durée des recherches de terrain. Le Ferlo est une zone qui, dans le passé, avait une végétation abondante favorable aux activités pastorales. Aujourd’hui, cette partie du Sénégal est confrontée à une sécheresse endémique générant des problèmes d’eau dix mois sur douze. Le Plan Régional de Développement Intégré (PRDI) de Saint-Louis de 2000-2005 enseigne que « bien avant l’indépendance, ce milieu naturel connaissait une pluviométrie conséquente. Ce qui faisait que des éleveurs conduisaient leurs troupeaux à Widou pendant la période hivernale et y restaient pour les besoins de pâturage et de breuvage du bétail jusqu’au tarissement des mares, c’est-à-dire jusqu’à la période de soudure qui correspond à la veille de la prochaine saison des pluies. La sédentarisation dans la zone est un long processus initié par les saisonniers de jadis. Ce sont ces derniers qui y ont installé les premiers campements au milieu des années cinquante avec la création du premier forage réalisé en 1954. Le village de Widou fut fondé en 1955, un an après la mise en service du forage ». La région naturelle du Ferlo s’étale, pour l’essentiel de sa superficie, dans les départements de Linguère et Ranérou situés respectivement dans les régions de Louga et Matam. Cette aire géographique est assez largement représentative du pastoralisme, activité principale des peuls. L’objectif général de l’étude est de contribuer à mieux connaitre les différentes familles peules et leur patrimoine cognitif. La description des pratiques sociales communautaires de la cible complètera l’approche en termes de production d’un document qui édifiera sur la culture peule et son impact sur l’environnement.
Porteur: I. Ndoye
Résumé:
Ce projet fait appel à des approches écologiques, phylogénétiques, biochimiques, physiologiques, moléculaires et agronomiques et à plusieurs disciplines (biologie végétale, microbiologie, sciences du sol) en s’appuyant sur une palette de compétences disponibles dans l’équipe, autour du développement d’une thématique scientifique commune à savoir « le rôle de la symbiose mycorhizienne dans la gestion durable des éco- et agrosystèmes tropicaux ». Ce projet de recherche aura comme objectif principal d’optimiser les approches scientifiques et techniques susceptibles d’être préconisées en fonction des caractéristiques du milieu pour valoriser le rôle du potentiel mycorhizien des sols en tant que composante biologique régissant la stabilité d’un écosystème et sa productivité. Il s’inscrit dans un ensemble d’activités et vise à utiliser la symbiose mycorhizienne en tant qu’outil d’ingénierie écologique pour optimiser la productivité des écosystèmes et des agrosystèmes en milieu tropical en vue de réhabiliter les sols dégradés et assurer la sécurité alimentaire dans un contexte de changements globaux. Dans ce projet, l’approche est de type communautaire et ce sujet d’actualité (conservation et valorisation de la biodiversité terrestre dans le cadre d’une agriculture à faibles apports d’intrants) permettra d’étendre le champ de compétences de cette équipe.
Porteur: A.L. Ndoye
Résumé:
Ce projet a pour objectif de trouver les meilleurs conditions de multiplication végétative in vitro d’Adansonia digitata et ceci à partir de différents types d'explants prélevés sur du matériel jeune (semis) puis sur du matériel âgée (pieds adultes) afin de tester leur réactivité et leur croissance en fonction des divers combinaisons hormonales adjointes aux milieux de culture. Le rajeunissement de cette espèce sera testé par la méthode du microgreffage en cascade, mis au point par Pliego-Alfaro & Murashige (1987) et Huang et al. (1992a, 1992b). Cette méthode a été utilisée avec succès pour rajeunir et cloner diverses espèces ligneuses (Danthu et al., 2001, 2002a, 2003). D’évaluer la diversité génétique des populations de baobabs dans divers écosystèmes du Sénégal
Porteur: A.A. Niang
Résumé:
Les leishmanioses posent de nos jours des problèmes de santé publique considérables allant des plaies cutanées qui se résorbent d’elles mêmes en passant par des atteintes muqueuses avec parfois des défigurations complètes jusqu'à des atteintes viscérales souvent mortelles. La sécheresse qui a sévit dans tout le pays depuis deux décennies a asséché les mares de la zone et a entraîné une déforestation. De plus, depuis cinq ans, des aménagements hydro agricoles sont construits dans la région entraînant des modifications écologiques récentes importantes avec des zones plus ou moins anthropisées. Il est ainsi plus qu’opportun d’étudier la situation épidémiologique des leishmanioses dans l’aire géographique du Ferlo et principalement la zone de la Grande muraille verte, et évaluer l’impact engendré par les modifications écologiques et environnementales.
Porteur: O Ndiaye
Résumé:
Le taux de croissance d'un arbre est fonction de sa surface foliaire, ce taux se divise également entre la partie aérienne et souterraine de l'arbre. Chez un arbre jeune, en raison de la faible surface foliaire, le taux absolu de biomasse et d'accumulation de carbone n'est pas très élevé. Chez un arbre âgé, la taille et la maladie commencent à affecter négativement la croissance qui est alors ralentie. Toutefois, au cours du stade de croissance d'un arbre sain et vigoureux, l'accumulation de la biomasse augmente avec l'âge. L'objectif du présent projet est de déterminer le taux de fixation du carbone par les arbres et arbustes des populations d’Acacia senegal (L) Willd suivant leur âge. Ceci permettra de connaître leur valeur en tant que puits de carbone ainsi que l’évolution de la quantité de carbone stockée en fonction de l’âge. Des études antérieures (Poupon, 1976 & Thiam, 2011) avaient permis de déterminer des modèles permettant d’évaluer la biomasse du gommier en utilisant soit les cernes de croissance pour le premier auteur, soit le diamètre du tronc à hauteur de la poitrine pour le second. Pour atteindre cet objectif principal, nous effectuerons une : • évaluation de la quantité de carbone accumulée par les populations d’Acacia senegal en fonction du diamètre du tronc à hauteurs de la poitrine (DHP), suivant deux gradients (nord-sud et est-ouest), • évaluation de la quantité de carbone stockée par ces populations en fonction du nombre de cernes de croissances, suivants les mêmes gradients, • comparaison de ces deux méthodes, • évaluation de l’âge des individus de ces populations, • corrélation entre l’âge et le carbone stocké.
Porteur: Deborah Goffner
Résumé:
Les études seront menées en parallèle sur les deux sites respectifs : dans le Ferlo au Sénégal et à Saria au Burkina Faso. Des réunions auront lieu très régulièrement entre les deux partenaires afin d’échanger les informations et les expériences. Ces projets viennent en soutien à un étudiant en M2R (Sénégal) et une étudiante en DEA (Burkina Faso). Au Sénégal, les travaux seront menés en collaboration étroite avec l’Agence de la Grande Muraille Verte ; au Burkina Faso, avec le Département Production Forestière de l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles. Les activités clés du projet comprennent : 1. Analyse détaillée des résultats issus des enquêtes ethnobotaniques pour retenir le choix des espèces à tester. Obtention de stock de graines (et plusieurs, si possible). Dans le cas du Burkina Faso, la récolte de graines en fonction de leur disponibilité sur le terrain. 2. Détermination le pourcentage de germination pour chaque espèce. Si nécessaire optimisation des protocoles de germination. A effectuer sur différentes lots de graines (si disponible) au laboratoire et en pépinières. 3. Description des jeunes plants: taux de survie, de croissance en hauteur et en diamètre au collet, susceptibilité éventuelle aux pathogènes, phénologie. 4. Etablissement des parcelles testes (saison humide 2013) aux champs (à deux dates de plantation : une en début de saison de pluie et l’autre au milieu) 5. Détermination du taux de survie aux champs (automne 2013) Conclusion : Cette étude rentre dans une démarche reliant les données issues de la recherche scientifique (i.e. enquêtes ethnobotaniques) en les rendant directement applicables pour réhabiliter deux types d’écosystèmes dégradés en Afrique de l’Ouest. Il s’agit du projet de la GMV au Sénégal et les terres dégradées (jachères, mines abandonnées) au Burkina Faso. Ce projet représente une action concrète pour consolider des compétences en ingénierie écologique dans deux pays africains sur le tracé de la GMV, en créant un ensemble d’actions bénéfiques à la fois pour l’homme et l’environnement.
Porteur: G GRUNDMANN
Résumé:
Les objectifs du projet sont : - Evaluer les modifications de la diversité bactérienne dans la rhizosphère au cours du développement des Balanites de la Grande muraille Verte et regarder si la diversité des communautés rhizosphériques tend vers des caractéristiques des communautés bactériennes trouvées sur des plants qui se sont naturellement développés dans le même sol. Prendre en compte l’apport microbien du compost de la pépinière. - Evaluer la structure et la composition des communautés en saison humide en comparaison avec la saison sèche. La structure particulière observée en saison sèche est elle modifiée ? - Définition de communautés : les taxons ubiquistes/rares, les traits écologiques des communautés (rank-abundance, frequency-abundancy) qui pourraient être indicateurs de stress ou d’adaptation des communautés. Suivi des communautés bactériennes pour identifier les perturbations éventuelles.
Porteur: M. Thiam
Résumé:
Les objectifs du projet sont: - D’étudier la structuration génétique des populations de G. nigeriae à l’échelle de l’Ouest de son aire de distribution (sud Mauritanie, nord Sénégal, ouest Mali), afin de tester les scénarios possibles de son invasion récente au Sénégal. - De décrire en détail la variabilité génétique de G. nigeriae à l’échelle des populations étudiées au Sénégal depuis la zone la plus anciennement colonisée (Vallée du fleuve) jusqu’au front de colonisation (vers 15° de latitude N), en passant par la zone GMV du Ferlo central. Cette étape sera indispensable pour préciser le sens de progression de G. nigeriae au Sénégal, et comprendre les modalités de sa dispersion, et par voie de conséquence, de sa redoutable capacité à envahir de nouveaux milieux. On testera à cette occasion l’hypothèse classique en génétique des populations qui postule que les fractions colonisatrices d’une espèce ne renferment qu’une partie de la variabilité génétique des populations sources (dérive génétique et/ou effet de fondation). - De tester si des lignées génétiques distinctes occupent les différents habitats (parcelles en défens, écotone et parcelles non protégées) de la zone de l’OHM, en lien éventuel avec des différences phénotypiques (caractéristiques cytogénétiques, biométriques etc.) ? La réponse à cette question permettra de montrer un éventuel couplage phénotype- génotype, (rarement mis en évidence dans les populations naturelles), et également de comprendre le mode de fonctionnement des sous-populations de cette région (flux d’individus et de gènes, connectivité des populations…).